Production et synthèse des bio pesticides d’origine végétale

Abstract

L'étude menée visait à évaluer l'efficacité des biopesticides dérivés du pistachier de l'Atlas, de l'olivier sauvage et de l'oxalis contre les pucerons et les fourmis sur les rosiers, ainsi que contre le chiendent. Cette recherche avait pour objectif de trouver des alternatives naturelles aux pesticides chimiques, contribuant ainsi à une gestion plus durable et écologique des ravageurs et des advantices dans les jardins. Les résultats ont montré que le pistachier de l'Atlas (Pistacia atlantica) avait réduit les attaques de pucerons et de fourmis sur les rosiers de 50 %. Cependant, il a été observé que ce biopesticide causait des dommages aux fleurs des rosiers, ce qui indique la nécessité d'optimiser son application pour minimiser ces effets secondaires indésirables. De plus, le pistachier de l'Atlas a démontré une efficacité progressive contre le chiendent, bien que cette efficacité nécessite une période prolongée d'application pour être pleinement observée. L'olivier sauvage (Olea europaea var. Oleaster), en revanche, s'est révélé extrêmement efficace comme bioherbicide contre le chiendent, détruisant toutes les plantes indésirables en l'espace d'une semaine seulement. Cette rapidité et cette efficacité positionnent l'olivier sauvage comme une solution prometteuse pour le contrôle du chiendent dans les contextes où cette mauvaise herbe pose un problème majeur. L'oxalis (Oxalis pes-caprae), malgré ses propriétés potentielles, n'a montré aucun effet significatif sur le chiendent au cours de cette étude. Ce manque d'efficacité suggère que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer le potentiel de l'oxalis dans d'autres contextes ou peut-être contre d'autres types de ravageurs ou de mauvaises herbes.